Voici des photos interdites sur la Corée du Nord, qui reste toujours très discrète sur son pays, sa population et ses us et coutumes.
Et on ne peut pas dire que ce soit des rigolos là bas ! Il ne doit pas y faire bon vivre .
Les personnes autorisées à vivre à Pyongyang doivent porter un badge. Un pin's à l'effigie du leader Kim Jong-Un ou de ses prédécesseurs, son père et son grand-père, qu'il est impensable de perdre sous peine de finir en camp de travail.
A gauche la Corée du Nord. A droite la Chine. Au milieu le fleuve Yalou, frontière naturelle entre les deux pays. On voit la différence de richesse entre la Chine et ses immeubles modernes, et la campagne nord-coréenne de l'autre côté.
Les Nord-Coréens vouent un vrai culte à leur dirigeant. Sachez qu'il est illégal de prendre une photo des statues de Kim Il-sung et Kim Jong-il - pères et fils - l'une sans l'autre, de dos ou coupées en deux.
Les touristes ne sont pas autorisés à prendre un taxi en Corée du Nord. Ils doivent suivre leur guide local, le plus souvent en mini-van.
A Pyongyang, on est surpris par l'absence totale de circulation et de vie dans les rues. On est loin de l'agitation des grandes métropoles asiatiques mais plutôt dans l'ambiance d'une ville fantôme, alors que presque 3 millions d'habitants y vivent.
Entre les deux Corée, l'air glacial des derniers vestiges de la Guerre froide est palpable. Une zone démilitarisée de 2 kilomètres de large, truffée de mines et bordée de barbelés jusqu'à un endroit encadré de miradors.
Si quelqu'un enfreint la loi en Corée du Nord il peut aller en prison ou dans un camp de travail. Mais il ne sera pas le seul à subir les conséquences : les grand-parents, parents et enfants de l’auteur du délit peuvent eux aussi être emprisonnés.
Il est toujours interdit de parcourir de longues distances avec sa propre voiture, d'ailleurs peu de Nord-Coréens possèdent un véhicule. Il faut prendre un bus ou un train et obtenir un permis pour sortir de la ville dans laquelle on vit.