lundi , 18 novembre 2024
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Bac 2012 : Les sujets en ligne

Le sujet d’histoire-géo du bac S 2012 :

Sujet majeur 1 : La décolonisation de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 1960

Sujet majeur 2 : La Ve République : institutions et vie politique

Sujet majeur 3 : étude de documents : Vers un nouvel ordre mondial : espoirs et réalités

Sujet mineur 1 : cartographie : L’espace méditerranéen : une interface Nord-Sud

Sujet mineur 2 : cartographie : Centres d’impulsion et inégalités de développement dans le monde

Le sujet d’histoire-géo du bac ES 2012 :

Épreuve longue : Histoire

  • sujet 1-composition : L’Europe dans la guerre froide (1947-1989)
  • sujet 2-composition :La Ve République : institutions et vie politique
  • sujet 3-étude d’un ensemble documentaire : Vers un nouvel ordre mondial : espoirs et réalités

Épreuve courte : Géo

  • sujet 1 : Un espace en recomposition : la Russie
  • sujet 2 : Centres d’impulsion et inégalités de développement dans le monde

Le sujet de Literrature du bac L 2012 :

RABELAIS
Question 1 (8 points)
Peut-on considérer Frère Jean comme un véritable héros ?
Question 2 (12 points)
Gargantua n’est-il qu’un divertissement ?
DE GAULLE
Question 1 (8 points)
Quel est l’intérêt du portrait de Staline dans le tome III des Mémoires de guerre, de
Charles de Gaulle ?
Question 2 (12 points)
François Mauriac fait de l’auteur des Mémoires de guerre « un homme seul ». Qu’en
pensez-vous ?

Le sujet de Philosophie du bac L 2012 :

1er sujet : Que gagne-t-on en travaillant ?
2ème sujet : Toute croyance est-elle contraire à la raison ?
3ème sujet : Expliquer le texte suivant :
La fin de l’Etat n’est pas de faire passer les hommes de la
condition d’êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou
d’automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et
leur corps s’acquittent en sûreté de toutes leurs fonctions, pour
qu’eux-mêmes usent d’une raison libre, pour qu’ils ne luttent point de
haine, de colère ou de ruse, pour qu’ils se supportent sans
malveillance les uns les autres. La fin de l’Etat est donc en réalité la
liberté. [Et], pour former l’Etat, une seule chose est nécessaire : que
tout le pouvoir de décréter appartienne soit à tous collectivement, soit
à quelques-uns, soit à un seul. Puisque, en effet, le libre jugement
des hommes est extrêmement divers, que chacun pense être seul à
tout savoir et qu’il est impossible que tous opinent pareillement et
parlent d’une seule bouche, ils ne pourraient vivre en paix si l’individu
n’avait renoncé à son droit d’agir suivant le seul décret de sa pensée.
C’est donc seulement au droit d’agir par son propre décret qu’il a
renoncé, non au droit de raisonner et de juger ; par suite nul à la
vérité ne peut, sans danger pour le droit du souverain, agir contre
son décret, mais il peut avec une entière liberté opiner1 et juger et en
conséquence aussi parler, pourvu qu’il n’aille pas au-delà de la
simple parole ou de l’enseignement, et qu’il défende son opinion par
la raison seule, non par la ruse, la colère ou la haine.
SPINOZA
Traité théologico-politique

Le sujet de Philosophie du bac S 2012 :

1er sujet :
Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
2ème sujet :
Serions-nous plus libres sans l’État ?
3ème sujet :
Expliquer le texte suivant :
On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l’éducation. Si
l’homme naissait grand et fort, sa taille et sa force lui seraient inutiles jusqu’à ce qu’il
eût appris à s’en servir ; elles lui seraient préjudiciables, en empêchant les autres de
songer à l’assister ; et, abandonné à lui-même, il mourrait de misère avant d’avoir
connu ses besoins. On se plaint de l’état de l’enfance ; on ne voit pas que la race
humaine eût péri, si l’homme n’eût commencé par être enfant.
Nous naissons faibles, nous avons besoin de force ; nous naissons dépourvus
de tout, nous avons besoin d’assistance ; nous naissons stupides, nous avons
besoin de jugement. Tout ce que nous n’avons pas à notre naissance et dont nous
avons besoin étant grands, nous est donné par l’éducation.
Cette éducation nous vient de la nature, ou des hommes ou des choses. Le
développement interne de nos facultés et de nos organes est l’éducation de la
nature ; l’usage que l’on nous apprend à faire de ce développement est l’éducation des
hommes ; et l’acquis de notre expérience sur les objets qui nous affectent est
l’éducation des choses.
Chacun de nous est donc formé par trois sortes de maîtres. Le disciple dans
lequel leurs diverses leçons se contrarient est mal élevé, et ne sera jamais d’accord
avec lui-même ; celui dans lequel elles tombent toutes sur les mêmes points, et
tendent aux mêmes fins, va seul à son but et vit conséquemment. Celui-là seul est
bien élevé.
ROUSSEAU, Émile

Le sujet de Philosophie du bac ES 2012 :

1er sujet
Peut-il exister des désirs naturels ?
2ème sujet
Travailler, est-ce seulement être utile ?
3ème sujet
Expliquez le texte suivant :
En morale, les règles éternelles d’action ont la même vérité immuable et
universelle que les propositions en géométrie. Ni les unes ni les autres ne dépendent
des circonstances, ni des accidents, car elles sont vraies en tout temps et en tout
lieu, sans limitation ni exception. « Tu ne dois pas résister au pouvoir civil suprême »
est une règle qui n’est pas moins constante ni invariable pour tracer la conduite d’un
sujet à l’égard du gouvernement, que « multiplie la hauteur par moitié de la base »
pour mesurer la surface d’un triangle. Et de même qu’on ne jugerait pas que cette
règle mathématique perd de son universalité, parce qu’elle ne permet pas la mesure
exacte d’un champ qui n’est pas exactement un triangle, de même on ne doit pas
juger comme un argument contraire à l’universalité de la règle qui prescrit
l’obéissance passive, le fait qu’elle ne touche pas la conduite d’un homme toutes les
fois qu’un gouvernement est renversé ou que le pouvoir suprême est disputé. Il doit y
avoir un triangle et vous devez vous servir de vos sens pour le connaître, avant qu’il
y ait lieu d’appliquer votre règle mathématique. Et il doit y avoir un gouvernement
civil, et vous devez savoir entre quelles mains il se trouve, avant qu’intervienne le
précepte moral. Mais, quand nous savons où est certainement le pouvoir suprême,
nous ne devons pas plus douter que nous devons nous y soumettre, que nous ne
douterions du procédé pour mesurer une figure que nous savons être un triangle.
BERKELEY, De l’obéissance passive

Le sujet de Philosophie du bac STG 2012 :

Sujet 1 : La recherche de la vérité peut-elle se passer du doute ?
Sujet 2 : Faut-il être cultivé pour apprécier une oeuvre d’art ?
Sujet 3 :
Qu’est-ce qu’une bonne loi ? Par bonne loi, je n’entends pas une loi juste, car aucune loi ne peut
être injuste. La loi est faite par le pouvoir souverain, et tout ce qui est fait par ce pouvoir est sûr, et
approuvé par tout un chacun parmi le peuple. Et ce que tout homme veut, nul ne saurait le dire
injuste. Il en est des lois de la communauté politique comme des lois du jeu : ce sur quoi les
joueurs se sont mis d’accord ne saurait être une injustice pour aucun d’eux. Une bonne loi est celle
qui est à la fois nécessaire au bien du peuple et facile à comprendre.
En effet, le rôle des lois, qui ne sont que des règles revêtues d’une autorité, n’est pas
d’empêcher toute action volontaire, mais de diriger et de contenir les mouvements des gens, de
manière qu’ils ne se nuisent pas à eux-mêmes par l’impétuosité* de leurs désirs, leur
empressement ou leur aveuglement ; comme on dresse des haies, non pas pour arrêter les
voyageurs, mais pour les maintenir sur le chemin. C’est pourquoi une loi qui n’est pas nécessaire,
c’est-à-dire qui ne satisfait pas à ce à quoi vise une loi, n’est pas bonne.
HOBBES
* impétuosité : ardeur, fougue, violence.
Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes, qui sont destinées
principalement à guider votre rédaction. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et
demandent que le texte soit d’abord étudié dans son ensemble.
1. Formulez la thèse de ce texte et montrez comment elle est établie.
2. a) Expliquez : « Il en est des lois de la communauté politique comme des lois du jeu ».
b) Expliquez : « Une bonne loi est celle qui est à la fois nécessaire au bien du peuple et
facile à comprendre. »
c) Expliquez : « comme on dresse des haies, non pas pour arrêter les voyageurs, mais
pour les maintenir sur le chemin. »
3. Le rôle des lois est-il seulement d’empêcher les hommes de se nuire à eux-mêmes ?

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